Karine, Geneviève, Laurence... sont assistantes paroissiales. Une profession apparue il y a une dizaine d'années maintenant et qui se décline quasi exclusivement au féminin. Un travail aux formes variées. Aujourd'hui, on pourrait presque dire qu'il y a autant de fonctions différentes qu'il n'y a d'assistants paroissiaux!
Beaucoup sont catéchistes, certains prennent en charge les familles lors de la préparation de baptême, d'autres visitent les malades... Ce qui est certain, c'est que tous et toutes sont une aide précieuse pour le prêtre. Ainsi Marie-Jo. Elle partage son emploi du temps entre l'association qui gère les Pèlerinages Namurois et l'équipe de son secteur. Pour Laurence, c'est différent. Elle travaille entre autres dans une aumônerie de prison. Karine passe, elle, de longues heures dans un hôpital de Namur. Elle va à la rencontre des malades à qui elle apporte soutien et réconfort. La jeune femme est aussi chargée de la pastorale des familles. Nombre d'assistants paroissiaux s'occupent, en plus, du catéchisme. S'ils reçoivent une lettre de mission signée de la main de leur évêque c'est avec le prêtre qu'ils définissent leur travail. Ce qui explique que ce travail varie et évolue surtout en fonction des besoins de la paroisse.
Dans le diocèse de Namur, le cadre prévoit 37 assistants paroissiaux. Les effectifs sont au complet pour mener un travail devenu, aujourd'hui, indispensable. Ces hommes et ces femmes bénéficient d'un contrat de travail à durée indéterminée (contrairement à la France où leur mandat est de trois ans renouvelable) et sont rémunérés sur la même base qu'un vicaire.
Suite aux élections qui ont eu lieu le jeudi 5 mars 2020, le Bureau des Assistants Paroissiaux du diocèse de Namur a été renouvelé. Avec le vicaire général, participeront au travail de ce Bureau : Mmes Véronique BAUDLET, Marie-Pierre COLARD, Bénédicte DE CLERCQ, Isabel GUTH, Hélène LATHURAZ et Christine JACQUET. |